Quatrième de couverture
Jusqu’où iriez-vous par magie ?
Tout le monde aime la famille Grace.
A 17 ans, Fenrin est un demi-dieu : crinière
blonde, corps parfait, regard magnétique. Impossible de le voir sans tomber
raide dingue de lui.
Cent fois copiée, jamais égalée, Thalia, sa
jumelle, a le fon d’ensorceler tous ceux qui croisent sa route.
Quant à Summer, la benjamine, elle est la seule à
afficher sa part d’ombre. La seule à jouer les sorcières, comme pour mieux
entretenir leur aura de mystère.
Ces trois-là n’ont besoin de personne. Ou plutôt,
ils attendent quelqu’un. une fille totalement spéciale, absolument différente :
moi.
Mon avis
The Graces ou le livre qui aurait pu
être sympathique avec cette famille de « sorciers » et les mystères
qui gravitent autour d’eux. Moi qui aime la magie et la sorcellerie je pensais
avoir la trouver LE livre mais non, une fois encore c’est un gros flop sur ce
sujet et c’est un euphémisme… Cela faisait longtemps que je ne m’étais pas pris
une telle claque et pas dans le bon sens du terme…
La couverture est assez jolie et intrigante, le pitch intéressant mais
honnêtement ça s’arrête là parce que le contenu n’est vraiment pas à la
hauteur. Cela faisait longtemps que je n’avais pas eu un tel coup de gueule
pour un livre. Même La Sirène qui
était une déception pour moi m’a paru bien meilleur que ce livre, c’est dire
parce qu’il y avait tout de même une mythologie intéressante. Mal exploitée et
pas assez développée à mon goût, mais au moins elle avait le mérite d’être là.
Ce n’est pas le cas de The Graces, j’ai
trouvé ça mauvais, il n’y a rien à rattraper ici donc évidemment je ne vous le conseille
pas.
Après, à vous de vous en faire votre propre idée, tous les goûts sont
dans la nature et peut-être suis-je passée à côté de quelque chose. Des avis
plus positifs existent dans la blogo donc je vous invite à les lire pour vous
faire une meilleure idée du livre ou du moins d’avoir un autre point de vue. Peut-être
n’avons-nous pas lu la même chose.
Je ne ferai pas de résumé de l’histoire car honnêtement, il faudrait déjà
qu’il y en ait une… La 4e de couverture montre une fratrie :
les Grace avec Fenrin et sa jumelle Thalia, Summer qui suscite bien des
rumeurs, des sorciers, info ou intox ? Voici ce que va tenter de découvrir
River, la narratrice, qui elle aussi nous cache bien des choses…
Après avoir lu le premier tome de Bleu
Blanc Sang (presque coup de cœur), je me suis lancée dans The Graces, et autant vous dire que de
passer de l’écriture maîtrisée de Bertrand Puard à celle de Laure Eve m’a fait
mal. Je ne sais pas si c’est une question de traduction ou bien l’écriture de l’auteure
à la base mais la chute a été rude ! J’étais dans un superbe livre, avec
une bonne écriture, une bonne dynamique et une histoire haletante et je suis
passée à ça… Dès les premières pages, j’ai eu la sensation de lire un mauvais
remake de Twilight, sauf que Twilight, on peut lui faire des reproches,
c’était quand même efficace dans le genre, là ce n’est pas le cas.
On peut retrouver certains codes, beaucoup de livres après Twilight se ressemblaient mais là, j’ai
vraiment eu la sensation de lire un mauvais copier-coller. Donc déjà, ça partait
plutôt mal et au fur et à mesure de ma lecture, je suis tombée de Charybde en
Scylla, ça n’a fait qu’empirer… Autant vous dire que je n’avais pas envie de
finir ce livre mais j’ai tenu bon en espérant que ça s’améliore. En vain…
Ce livre se repose sur des mystères, des non dits pour « intriguer
le lecteur » et lui donner envie de découvrir ce que ça cache. Eh bien je
dois dire que ça n’a absolument pas marché avec moi. Autant il y a des auteurs
qui parviennent à le faire mais clairement ce n’est pas le cas avec ce livre. Tout
n’est que vent et fumée, on laisse miroiter pendant 400 pages « pour rien »,
pour quelque chose de creux et sans intérêt. J’ai l’impression de m’être fait
arnaquer…
L’univers aurait pu être intéressant avec cette famille de « sorciers »
mais concrètement on ne voit rien, l’auteur nous laisse délibérément dans le
flou pour voguer à fond sur l’aspect « fantastique », à nous demander
s’il faut prendre pour argent comptant ce qu’on nous dit. Mais je trouve que ça
ne fonctionne absolument pas. La famille si intrigante ne cache que des
personnages sans saveur et fades, on se demande bien à quoi ils servent…
Je n’ai pas aimé les personnages, donc là c’est un énorme problème. Je peux
être indulgente face à une intrigue un peu simple ou facile, mais si les
personnages n’assurent pas, il n’y a pas de quoi se raccrocher aux branches. Dès
le départ, je n’ai pas aimé la narratrice, je ne m’y suis pas du tout attachée
et elle m’agaçait plutôt qu’autre chose. Elle veut se faire aimer de cette
famille qui fait tout pour qu’on les laisse tranquille, plus d’une fois je me
suis demandée à quoi bon ? Elle nous donnait des informations à propos de
sa famille, de son père mais on ne sait pas vraiment ce qu’il en est. Alors
certes, les révélations finales finissent par « éclairer » certaines
choses mais c’est tellement ridicule. Ce n’est absolument pas crédible, 400
pages pour ça, c’est long.
En bref, The Graces aurait pu
être un bon livre mais ça n’a pas été le cas. J’ai trouvé ça mauvais et sans
intérêt, que ce soit l’écriture, l’univers non développé qui ne m’a pas
intéressé, les personnages fades qui se comportent comme des gamins, une
intrigue inexistante et dont on use de « mystères » pour faire croire
qu’il y a quelque chose de consistant. Bref, ce livre est plus qu’une déception
pour moi, heureusement que je l’ai lu rapidement pour ne pas trop perdre mon
temps et je me suis forcée à le terminer pour voir si ça allait s’améliorer. Espoir
quand tu nous tiens…
Intéressant de voir les deux médailles!!! J'ai lu un avis très enthousiaste tantôt. Je vais continuer à lire les autres avis afin de mieux me faire une idée. Mais je suis quand même curieuse d'en savoir plus!
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